LES GRANDS BOIS DE JUSSY

Ce vendredi 6 septembre 2019, rando idéale pour se protéger de la bise, puisque presque exclusivement en forêt …

8,750 km, 3h05, dénivelé : +24m

La forêt et les grands champs de culture se partagent l’espace de cette vaste plaine.

Les importants marais d’autrefois, jadis décrétés hostiles, insalubres, repères de diables et de sorcières et à l’origine de nombreux maux, ont ainsi quasiment disparu.

Pourtant, ces zones humides naturelles abritent des espèces végétales et animales menacées et sont des milieux indispensables à la conservation des biotopes. Des réserves naturelles ont été créées, lesquelles contribuent à leur protection.

Départ du lieu-dit La Forêt devant une belle propriété.

Jouxtant le parking, un superbe "salon" sculpté invite à la détente…

Même si cette rando n’a à l’origine que le charme de s’effectuer en pleine nature et de nous faire prendre un grand "bol d’air", nous avons le plaisir de découvertes plus ou moins insolites…

Passiflore bleue et son fruit orange

Les cardons genevois pour le gratin de Noël...

Magnifique Cèpe de Bordeaux !

Succise des prés, Succisa pratensis, plante des milieux humides

La surprise du jour : la Galle de l’Églantier ou Bédégar

Son aspect chevelu lui vaut également le nom de Barbe de Saint-Pierre.

Le responsable de cette galle est le Cynips du rosier, un insecte minuscule (5 mm de long). La femelle pond au printemps dans les tissus de la plante.

La présence des larves provoque la formation d’une galle constituée d’une partie blanchâtre dure entourée de filaments évoquant une chevelure. Les larves se développent dans des logettes situées au sein de la galle qui leur fournit leur alimentation. Ces larves se transforment en nymphes et hivernent dans la galle. Les adultes éclosent au printemps suivant.

Ces galles affectent très peu la vigueur des plantes concernées.

Première colchique !

Goûter à la fin de la rando !

Au retour : dégustation du magnifique Cèpe de Bordeaux que je n’avais pas laissé sur place !